26 conseils pour survivre et grandir à la suite d’un suicide
- Même si, actuellement, il est difficile d’y croire, rappelle-toi que tu peux survivre et grandir à la suite de ce suicide.
- Au début de ton deuil, il te faut vivre un instant à la fois, une heure à la fois, une journée à la fois.
- Trouve-toi une ou des personnes « écoutantes » pour les moments où tu en auras besoin.
- Ne tourmente pas trop ton cœur et ton esprit avec des « pourquoi ». Reste avec le questionnement ; un jour, des bribes de réponses t’arriveront de manière inattendue.
- Parfois, tu te sens envahi par des fortes émotions. Ces émotions sont normales dans ta situation. Rappelle-toi qu’elles sont passagères.
- C’est correct d’avoir peur, de te sentir petit ou petite.
- La colère, la culpabilité, la confusion… sont des réactions émotives normales. Tu n’es pas fou ou folle, tu es en deuil.
- Donne-toi le droit de te sentir coupable vis-à-vis de la personne aimée qui s’est suicidée. Permets-toi aussi de te fâcher contre elle.
- C’est correct de se sentir en colère contre le monde et même contre Dieu en fonction de tes croyances. Permets-toi de ressentir cette colère et de trouver des manières positives de l’exprimer. Elle va passer.
- Tu as le droit de te sentir coupable pour ce que tu penses avoir fait ou pas fait, avoir dit ou pas dit. Peu à peu, ta culpabilité va se changer en regrets, puis en impuissance, devant le geste de la personne suicidée.
- Commence à comprendre les raisons qui auraient poussé l’être cher à trouver dans le suicide la solution à ses problèmes. Dis-toi que ce fut sa décision. Qu’au moment de le choisir, il a cru que c’était la meilleure solution pour lui. Donne-toi le temps de respecter son choix.
- Certains survivants ont eux-mêmes des idées suicidaires. Avoir des idées ne signifie pas être obligé de passer à l’action.
- Verser des larmes est le moyen normal d’exprimer sa tristesse et de s’en libérer.
- Donne-toi le temps de cicatriser.
- Souviens-toi que le choix du suicide ne t’appartient pas. Accepte de ne pas avoir la toute-puissance d’influencer les être aimés dans leur décision.
- Les émotions liées au deuil suivent le mouvement des vagues. Elles submergent la grève, se retirent, puis reviennent.
- Remets à plus tard les grandes décisions. Évite de prendre des risques.
- Donne-toi la chance d’avoir de l’aide professionnelle, si c’est nécessaire. Un groupe d’entraide est parfois utile. Souvent les personnes extérieures sont d’un plus grand secours que les proches qui sont eux-mêmes dans la peine et la détresse.
- Sois patient, patiente, avec toi-même et envers les autres qui ne comprennent pas toujours ce que tu vis.
- Mets tes limites et apprends à dire « non » à toute surcharge de travail.
- Appuie-toi sur tes croyances et recherche des moyens spirituels pour t’aider.
- C’est normal de se sentir déprimé, sans énergie, avec toutes sortes de malaises physiques.
- C’est permis de prendre congé de ton deuil pour te divertir et pour rire.
- Laisse s’évanouir tes questionnements, tes émotions fortes et tes remords. Peu à peu, le souvenir de l’autre se fera moins douloureux.
- A la suite d’une telle épreuve, tu ne seras plus le ou la même. Tu auras continué à vivre et à grandir.
- Jour après jour, tu découvriras le sens d’un tel drame dans ta vie. Demande-toi, dès maintenant, quel sens ce suicide prendra ? A quoi es-tu initié par cette situation pénible.
Peut-être que ces conseils vous parlent, peut-être pas, peut-être aimeriez-vous en rajouter ou alors certains vous dérangent ou vous questionnent, alors n’hésitez pas à me le faire savoir.
Je reste à disposition si vous en ressentez le besoin. Des groupes de paroles peuvent être mis sur pied dans votre région. Je me déplace également pour des entretiens individuels.
Je pense bien à vous en cette période de « fêtes » durant laquelle vous aimeriez probablement vous isoler ou hiberner car votre souffrance est encore trop grande…